Foto: Ángel Martínez Levas

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Museo Museo Cerralbo
Inventario 28433
Clasificación Genérica Documento
Objeto/Documento Escrito
Autor/a Amanton, Claude Nicolas
Título Fragmento de capítulo escrito por [Claude Nicolás] Amanton sobre Marie Miller (madame Gardel) bailarina estrella de la Opera de Paris
Materia/Soporte Papel
Técnica Manuscrito
Dimensiones Altura = 29,90 cm; Anchura = 19,40 cm
Descripción Hoja en formato vertical plegada en dos, escrita por las caras 2ª y 4ª.
Inscripciones/Leyendas Francés
[1] Notice sur madame Gardel (1) / Madame Gardel fut de l´académie royale de musique, / l´une de nos célébrites des dans [arriba] un genre aussi ancien que le monde, / l´art de la danse; elle donna dans cette position périlleuse; l´exemple d´une parfaite régularité de moeurs, et des vertus qui, / dans la vie privée et dans les relations sociales, constituent les/ femmes estimable à ces titres madame Gardel a laissé à ser/ contemporains les souvenirs les plus honorables./ J´ai eu l´occasion, il y a plus de vingt ans, d´apprendre aux auxonnais mais / qu´un enfant né dans leurs murs, et dont ils n´avaient point suivi / la trace depuis qu´il en était sorti, était devenu, sous le nom de / madame Gardel, un personaje dont leur ville pouvoir s´honoré (2). / Qu´il ne soit permis, aujourd´hui que madame Gardel n´est plus, de /tenter de faire vivre sa mémoire au-de-là du tombeau, si toute foit / quelques pages traccés par une plume sans renom, peuvent aspirer / au privilige d´échapper au fort de la foule des écrits que le destin a / voué des leur naissance au néant de l´oubli./ Marie - Elisabeth - Anne houbert naquit à Auxonne, en / Bourgogne, le 8 avril 1770, du marriage de François - Xavier / houbert, musicien au corp royal de l´artillerie, regiment de / Grenoble, en garnison en cette ville, avec Elisabeth Chemitre./ Elle était fort jeune lorsqu´elle perdit son père. Sa mère, qui / avait commence avec success son education, ne tarde pas à être / recherché pour la bonne réputation dont elle jouissait. Elle passa / à de seconde nôces avec Jean-Gaspard de Graschinski / (Krasinski), dit Miller, compositeur de musique, né à Varsovie / le 25 octobre 1740, et qui a vécu jusqu´au 15 avril 1811. / Ce compositeur a exercé sur, l´avenir de sa belle - fille, une / grande influence, à laquelle ne contribuent pas peu ses / relations que, retiré à Paris, il eut avec les plus célebres chorégraphes / de l´époque. Ce fut lui qui appelé par Gardel ainé à composer / la musique du Déserteur, ballet d´action, en trois actes, représenté / sur le théâtre de l´académie royale de musique en 1786 [arriba] 1784 (3); il / composa aussi la musique de deux des nombreux ballets de M. / Gardel jeune; télémaque dan l´Ile de Calypso, ballet héroique (4), représenté en 1790; et Psyché, ballet pantonisme (5), représenté la / même année. Ces ballets, dans chacun desquels madame Gardel / remplissait le principal rôle, ont long - temps attire la foule à / L´Opéra mais remontons plus haut dans l´ordre du temps./ Après son mariage, Miller prit en amitié la petite houbert, / sa belle-fille. Il se plut à lui prodiguer les soins les plus / affectueux, à cultiver ses heureuses dispositions et à en faire une / [Nota al margen] Je dois à l´obligeance / de M. Beffard, connu / par les nombreuses recherches / Sur Molière et par d´autres / ouvrages non moins estimables / des documents sur madame / Gardel, dont quelques uns / fort importants n´étaient / point à ma connaissance / et m´ont été très - utiles; / je prie M. Beffard d´agrées / à cet égard l´expression / sincère de ma gratitude. / I un Dictionnaire de / L´academie royale de / Musique inèdit, par / [Nota al margen] (2) Lettre à M.. / Chardon de la Rochette/ Sur le véritable lieu de la / naissance du célébre / Organiste Louis Marchand / . , écrite de Dijon, le 16 / Juillet 1812 (Magasin / Encyclopédique, aôut / 1812)./ [Nota al margen] (3) Paris, Ballard, / 1786, in - 8º./ (4) Paris, Delormel, / 1790, in - 8º, - Ballard, / 1804, in - 8º. / (5) Paris, Delormel, / 1795, in - 8º. [2] bonne musicienne aussi lorsque M. Gardel jeune, maitre des ballets de / l´opéra, voulut à son tour en faire son élève, prit- elle par reconnaissance / le nom ou plutôt le surnom de son beau-père; elle le conserva religieusement / jusques à l´âge de vingt-cinq ans. Alors elle le perdit en épousant son maitre, / qui veuf d´une première femme en avait un fils unique (1)./ Ce fut en effet sous le noms de mademoiselle Miller, qu´elle fut annoncée/ Lorsqu´elle débuta dans l´opéra de Dardamus, représenté devant le roi Louis XVI / et la reine Marie- Antoinette, au château de Fontainebleau, les 20 et 27 octobre / 1786, et sur le théâtre de l´opéra le 13 janvier de l´année suivante. Ces débuts, / qui domaient plus que des espérances, lui ouvrirent bientôt définitivement les / portes de l´opéra; car des le mois d´avril de la même année, à l´âge de seize ans, / elle y fut reçue aux appointements de 1500 liv. avec gratification de pareille / somme / Bientôt aussi elle remplaça la fameuse mademoiselle Guimard, première / danseuse, dont elle prit les rôles; se fit une brillante renommée par la perfection / et l´éclat de son jeu mimique et de ses grâces, et conquit l´estime et la considération / de la cour et de la ville par une conduite régulière et sans reproches. Elle apparut, / sous ce dernier rapport, aux jeux de la France, comme une sorte de phénomène. / Respectée de ses camarades, elle n´avait avec eux aucune relation de familiarité; / mais lorsque les devoirs de son emploi la rapprochaient d´eux, elle ne leur / montrait qu´aménité, bienveillance et politesse. / Toutefois, hâtons -nous de le dire, l´exemple donné par cette femme d´un grand / sens a aporté ses fruits; les qualités qui la faisaient distinguer dans son interieur/ et dans le monde, se rencontrent plus fréquemment aujourd´hui que jamais, / chez les personnes vouées par état aux jeux du cirque. Il n´est pas éloigné le / jour où le préjugé qui a long-temps pesé, à tort ou à raison, sur une profesion / dont l´existence est l´un des besoins de notre civilitation, aura entièrement perdu le / peu qui lui reste de son empire. Grâces à la réforme qui s´est opérée dans les / moeurs theatrales, l´art de traduire sur la scene les compositions a dramatiquer / n´est même déja plus chez nous, aux yeux des législateurs et des gens sensée, / contre eux qui le profèssent, un titre flétrissant, exclusif des avantages que la / société offre à ses membres./ Enfin mademoiselle houbert, sous le nom qu´elle avait adopté pour satisfaire / à un noble sentiment, jouissait depuis neuf années de la plus honourable célébrité, / lorsque, le 24 décembre 1795, elle épousa M. Gardel Jeune (Pierre - Gabriel), / né à Nancy le 4 fevrier 1758, dont le père (Claude) maitre des ballers du roi / Stanislas de Pologne, étais entré à l´opéra en 1760 / M. Gardel, depuis long-temps jusque appréciateur des qualités personnelles / de sa nouvelle épouse, et admiront en elle un talent dont il s´applaudissait comme de / son plus bel ouvrage, vécut avec elle dans une union, dont les liens furent resserrés / par les enfant qui en naquirent. Une excellente éducation fut le premier bien / dont leur tendre mère songea à les doter, leur donnant elle-même le précepte / et l´exemple des vertus auxquelles elle était jalouse de les fomer. La maison de / M. et madame Gardel tenue par les soins de celle - ci dans un ordre parfait et / sur un pied honorable, fréquentée par les dames du plus haut parage qui / venaient y chercher des leçon de grâces, étant ouverte à une société choisie qui y /trouvais les agrémens que peut offrir la réunion sur un même point, de la fortune (2), / de l´esprit, de l´instruction, des talens, d´une attrayante amabilité et de la franche / politesse./ [Nota al margen] (1) M. Henri-Pierre / Gardel, aujourd´hui major / du 5º régiment de Cuirassière, / officier de l´ordre royal de / la légion d´honneur, a / toujours porté à sa belle -mère les sentiments d´un / fils./ [Nota al margen] (2) l´empereur Napoleón / mettait un S. haut prix aux / talens de M. et madame / Gardel, quils leur ont constamment / valu, sous son regne, tant / en appoitement, qu´en / gratification de sa / manificience, des sommes / considérables qui, certaines / années, se sont élevéee / jusqu´à cent mille francs / [3] Madame Gardel, dont le jeu pittoresque, les poses gracieuses et pudiques, / la mobilité aérienne, offraient dans leur parfait accord le type classique d´un / genre à part; madame Gardel sut se maintenir à l´apogée de son talent; et / lors que s´accomplit la période qui lui permettait d´aspirer à la retraite, elle / n´avait pas cessé d´etre elle-même. Ce fut à Pâques de l´année 1816 qu´elle / quitta les planches que pendant trente ans ses pas n´avaient fait qu´effleurer/ Une pension de 4000 fr. couronna ses brillans services. / Depuis lors M. et madame Gardel vivaient dans un glorieux repo / acquis par une vie laborieuse et bien remplie (1), quand la mort (à leur egard) [arriba] interventissiant, / l´ordre de la naturé, vint, le 18 mai 1833, affliger la vieillesse de M. Gardel / en frappart sa digne compagne et l´âge de soixante trois ans, et porter du / même coup le deuil dans le coeur d´un fils, et d´une fille seuls fruits / de leur marriage. / Au Palais de Meudon, le 5 novembre 1834. / C.N. Amanton/ [Nota al margen] M. Gardel est pensionaire de l´opéra / làine / françois / [Rubricado]
làine
françois
Firmas/Marcas/Etiquetas , Francés
C[laude] .N[icolás]. Amanton [Rúbricado]
Datación 05/11/1834
Lugar de Producción/Ceca Saint Cloud (Francia, Europa)
Descriptores Onomásticos Haubert, Marie-Elisabeth-Anne
Gardel, Pierre-Gabriel
Houbet, François-Xavier
Chemitre, Elisabeth
Graschinski, Jean-Gaspard
Beffard, M.
Chardon de la Rochette, M.
Marchand, Louis
Guimard, Mlle.
Marie-Antoinette
Gardel, Claude
Gardel, Henri-Pierre
Descriptores Geográficos Nancy; Fontainebleau; Auxonne; Polonia; DIJON; Varsovia; Grenoble; París
Lugar de Procedencia Palacio de Meudon
Fechas Referencia 05/11/1834
Lugar Específico/Yacimiento Palacio de Meudon
Clasificación Razonada Forma parte del fondo de cartas autógrafas reunido por el marqués de Cerralbo (1845-1922), conservado en la Biblioteca de su casa-museo, que legó al Estado junto con sus colecciones artísticas. Fondo compuesto de apenas cincuenta cartas, en su mayor parte firmadas por personajes ilustres de la Historia de Francia o referentes a ellos, en algunos casos se conservan las carpetillas utilizadas en su venta, con textos impresos, en francés, sobre la carpetilla o en etiquetas recortadas y pegadas. Es probable que todas las cartas fueran adquiridas en París, donde el Marqués asístió a muchas subastas en la década de los setenta, casi todas celebradas en el Hotel Drouot y donde compró, en 1878 varios lotes procedentes de la colección de cartas autógrafas de Laurent Veydt. En el caso del lote al que pertenece este documento, su procedencia no está documentada.
Se trata del borrador de un fragmento de capítulo de la obra "Galerie Auxonnaise ou Revue générale de auxonnais dignes de mémoire, comprenant la réimpression des beigraphies de Maillard du Mesle, Intendant des Isles de Trande et de Bourbon, et de Madame Gardel, première danceuse de l´académie royale de musique", escrita por Claude Nicolas Amantón (1760-1835) e impresa en Dijon por Saunié imprimeur-libraire en 1835. El fragmento corresponde con el comienzo del segundo capítulo titulado "Notice sur madame Gardel". En el libro trata de resaltar dos de las figuras más representativas de la ciudad de Auxonne; Maillard du Mesle y Madame Gardel. En un principio este libro no tuvo mucha difusión porque se realizó una tirada muy corta, destinada principalmente a los miembros de la Academia de Dijón.
Catalogación Martínez del Cerro González, Victoria
Granados Ortega, Mª Ángeles (21/09/2011)
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Foto: Ángel Martínez Levas

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